Tu es devant moi, plus grande que moi, frémissante.
De ton chemisier je défais les attaches, tu ne portes rien dessous, pas de dessous,
et par l'échancrure que mes doigts agrandissent doucement,
point par point
je vois poindre cette peau que je connais tant
pour l'avoir si ardemment espérée souhaitée attendue.

Tu me regardes en penchant la tête, lentement,
Tu vois ma calvitie.
Tu poses tes mains fraîches sur le dessus de mon crâne
Calotte de tes mains
Kippa de ton amour.

Et j'approche mes lèvres de ton ventre à présent dénudé
Pour lécher ta peau, tu me parles.
Ta voix pour moi.

Nous nous écroulons sur le lit
Tu me dis je t'aime, encore une fois
Je ne m'en lasse pas.
Redis-le encore et encore
Pour que je m'en souvienne.

Même cela je ne peux pas l'écrire mieux que ne le montrerait une séquence du film, No Man's land de Peter Werner USA 1988 1h 46. Quand Taylor va faire l'amour avec Ann Varick.

Je voudrais pouvoir te caresser encore.

© Pierre-Pascal FURTH all rights reserved

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