Le visage de la jeune fille ce n'est pas seulement un sourire radieux, ce sont aussi ses yeux qui le regardent, légèrement plissés.
Pour cela il faut me croire, quand je dis que son visage exprime qu'elle l'aime, que c'est inscrit gravé dans son expression, qu'on peut le voir sur la photographie, que c'est dans tous les cas ce qu'elle a voulu dire, très fort si fort que c'est l'évidence.

Le grain de la photo est le grain de sa peau.

Ce visage d'elle, au moins celui-là, c'est, s'il en faut, la preuve : de l'amour fulgurant qu'ils connaissent. Et de cet instant, où je la vois si rayonnante, il faut qu'elle soit pour toujours empreinte. À partir de là, c'est éclatant, sa vie change, son destin n'est plus le même. Elle a croisé l'homme qu'elle portait en elle, elle l'a extrait de son tréfonds pour lui dire je t'aime et ne pourra après lui que se répéter.

Tu me conviens telle que tu es.

© Pierre-Pascal FURTH all rights reserved

© Pierre-Pascal FURTH all rights reserved